Par Dozukuri, on entend placer le corps fermement sur les jambes. On doit se visualiser comme un Vairocana Bouddha, calme et sans peur, et se sentir comme si l’on se trouvait au centre de l’univers (Vairocana Bouddha est le dieu des sens panthéistes, le Dieu de toute existence. Tous les autres bouddhas ne sont que des facettes de ce Bouddha. On doit se sentir plein de calme et de fierté, comme lors ce que l’on se retrouve en selle sur le dos d’un cheval. Le corps est droit et détendu, aussi naturel que possible. Le buste et lui aussi droit et détendu, et toute notre énergie nerveuse est concentrée dans notre abdomen.

Les Japonais accorde une grande attention à la posture est au placement du corps. Lorsqu’il me donner des leçons de tir, Monsieur Nasu me donnait des poussées sans prévenir, quelques fois par devant, quelques fois par derrière, à fin de s’assurer que je me tenais dans une bonne et solide position.

Quelques fois, je me trouvais dans une mauvaise position, et ça poussée me déséquilibrait. À d’autres moments, lorsque ma position était correcte, je ne bougeais pas d’un pouce. La plus faible est la pire des positions, naturellement, et celle où la base de l’épine dorsale s’incurve vers l’arrière en faisant saillir les fesses. La colonne vertébrale doit être maintenue parfaitement droite.

William R.B. Acker
KYUDO, L’Art des archers japonais